samedi 5 août 2023

IADN, mon nouveau blog

 En attendant l'hypothétique résurrection des Cahiers-Décharge, j'ai le plaisir de vous annoncer la naissance de mon nouveau blog IADN.



Un blog consacré à l'intelligence artificielle, et plus particulièrement à ses usages créatifs, le tout à la sauce Agglo.

Pourquoi un blog plutôt qu'un Twitter ou un Instagram ? Parce que j'aime ce format même s'il est totalement obsolète et que les réseaux sociaux me font vertement chier. Voilà voilà.


vendredi 1 avril 2022

MiNERVE #1 - ZONARD DU CONFORT

S’il y a un truc qui a le don de m’énerver, ce sont les éléments de langage à la mode (d’ailleurs « les éléments de langage » ça m’énerve, justement).

Les expressions à la mode, les idées à la mode. Les trucs à la mode...


Et il y en a une qui m’énerve tout particulièrement, aussi bien sur le fond que la forme : c’est cette idée qu’il faille « sortir de sa zone de confort ».


MAIS QU'EST CE QUE C'EST QUE CETTE CONNERIE ?!!!

D’où ? De quel droit ? Au nom de quel principe soi-disant vertueux ? 


Sortie de sa zone de confort. Au nom de qui ? Au nom de quoi ?

Alors il parait que le confort, l'habitude, c'est le mal. L'homme qui se commet dans trop de confort, l'homme qui se vautre dans l'habitude serait voué à des gémonies que j'imagine aussi peu agréables que la lecture d'une notice Ikea pour monter une étagère. Celui qui refuse le challenge, préférant le moelleux d'un fauteuil à l'aventure d'un sous-bois, ne pourrait-il donc être heureux ? Celui qui- à la barre centrale d'une banquette 2 CV - privilégie l'abandon bienheureux d'une mousse à mémoire de forme, celui-là vit-il moins ?
C'est avoir piètre fauteuil que penser ainsi...

Moi je dis que c'est de la pure connerie.
Je n'autorise personne - je dis bien personne - à pénétrer ma zone de confort et encore moins à tenter de m'en extraire ! Je suis un être de pure routine et j'aime profondément cela.

Sortir de ma zone de confort ? Mais je vous en prie, la sortie est par là...

Haïku Yon #1

 Noël à Montluçon,

Anniversaire à Bezons,

Pâques à Besançon.

jeudi 31 mars 2022

Les Cahiers-Décharge, le retour !!!

Oui, déchargeonautes en liesse, voyez sous vos yeux ébahis LCD renaître de ses cendres, tel le phoenix au fond du cendrier. Ou plutôt sortir d'un long coma, tel le paresseux dont la branche rompt.

9 années d'existence déjà pour ce blog chaotique. Dont facilement 2 ans 1/2  d'inactivité, voire plus si l'on cumule les longues plages de silence qui se sont alternées entre 2 publications fleuves.

Ne vous emballez pas trop tout de même. Ce retour en grandes pompes n'est probablement qu'un feu de paille, me connaissant. Le paresseux trouvera vite une autre branche, sans doute.

Mais enfin, des envies d'écrire me montent, alors profitons-en...

A quoi donc ressemblera ce blog dans sa version 2.0 ? Probablement des publications plus succinctes, car je n'ai plus le temps ni le courage de me lancer dans ces interminables verbosités qui firent le délice des uns et découragèrent les autres. Pour le reste, je ne sais pas. Il se peut que de temps en temps, je réactive un ancien post, vous donnant un peu de matière pour patienter avant une publication fraîche. Nous verrons bien...

Pour l'heure, sachez que je suis en veine de poésie et m'essaye au genre très particulier du haïku, ce court poème en 3 vers, typique de la littérature japonaise. Bien sûr je ne prétends pas rivaliser avec les maîtres du genre, et du reste je m'autoriserai toutes les libertés formelles, notamment concernant le nombre de vers, et de pieds au sein de chaque ver (car en poésie les vers ont des pieds, on devrait donc les appeler chenilles).

Et comme j'aime aussi les séries, j'inaugure une rubrique "Minerve" : il s'agira de petits billets d'humeur fielleux et mesquins où je vous entretiendrai des choses qui ont le don de m'agacer - autant vous dire que notre monde n'en manque pas.

Alors à très vite, et soyez tous décorés de l'Ordre de San Théodoros, vous qui venez perdre un peu de votre précieux temps à lire mes âneries.

samedi 31 octobre 2020

Adieu, Soeur Chone

Ca fait longtemps que rien n'a été publié sur ce blog moribond, et c'est tout naturellement le temps d'une rubrique nécrologique que je le ré-active.

Le grand Sean Connery est mort, et voilà une disparition qui m'affecte.

Que dire de lui qui n'ait déjà été dit ou écrit ?

Que c'était un grand acteur, qui aura marqué de son empreinte le cinéma, et pas seulement en tant que James Bond ?

- Certes...


Que c'était sans doute l'un des plus beaux vieux parmi les célébrités mondiales, et que tout homme normalement constitué rêverait de vieillir aussi bien ?

- Assurément, moi oui !

(Mon secret beauté : m'obliger à lire mes SMS sans lunettes, afin de plisser les yeux, et d'y gagner à force ces ridules au coin des yeux tellement sexy...)



Que j'adorerais faire un super jeu de mot sur son nom de famille ?

- C'est vrai, mais rien à faire, je ne trouve pas...


Que je trouve dingue qu'il y ait encore des nuls pour prononcer son prénom "Sine" ?

- Vous êtes sûr que ça se prononce pas "Céane" ?


Que je trouve dingue qu'il y ait encore des nuls pour prononcer son titre nobiliaire "Cire" ?

- En effet, ayant été anobli par Sa Majesté The Queen herself, on doit donc l'appeler "Cire Céane Connerie"...


Que je considère Zardoz comme étant sans doute l'un des plus cultes et improbables films jamais tournés ?

- Même si je ne l'ai toujours pas vu, en fait...


Que pour lui rendre un dernier hommage, je compte me murger au single malt, enfiler un kilt (sans zlip bien sûr), et braver l'interdit du confinement en déambulant dans les rues et en jouant du bagpipe ?

- Ou pas. Auquel cas je me contenterai de revoir Le Nom de la rose et de voir enfin Zardoz, mais sur mon smartphone et sans lunettes...


Adieu James, Guillaume de, Zed et tant d'autres... adieu Sir Sean Connery, tu me manques déjà.

Comment ça, "improbable" ?


mardi 6 octobre 2020

DOAM

 En attendant que les Cahiers-Décharge reviennent, j'ai le plaisir de vous annoncer la naissance de mon nouveau blog : Diarrhoea Of A Madman, ou DOAM pour faire court.


 Ce blog est spécifiquement consacré à ma musique de prédilection, le métal. Mais il s'adresse à tous, qu'ils soient ou non amateurs de ce genre...

Venez prendre votre dose...

https://doam-metal.blogspot.com/

mardi 25 février 2020

Tri sélectif

Très chers internautes, et encore plus chers déchargenautes...

J'imagine votre déconvenue en vous rendant sur ce blog avec l'habituelle fébrilité qui est vôtre, et découvrant qu'il ne reste plus que 3 articles en ligne sur les quelques 300 publiés depuis bientôt 7 ans.

Rassurez-vous, et différez votre suicide : cette fermeture n'est que temporaire.
Les Cahiers-Décharge reviendront bientôt, sous une forme ou une autre, j'en fais le serment (mais enfin bon, j'ai Alzheimer, alors les serments...).
Ne craignez rien.

Mais craignez Rien...

Si je décide de mettre temporairement ce blog en jachère, c'est d'une part parce que je n'ai plus du tout le temps de l'alimenter comme autrefois.
D'autre part parce que je souhaite y apporter des modifications en profondeur, qu'il s'agisse du contenant ou du contenu.

Voyez cela comme une remise aux normes de la Décharge.
L'ordure restera toujours présente, mais en bon citoyen éco-responsable, je me dois d'y opérer une sorte de tri sélectif : les conneries avec les conneries, les trucs plus sérieux... avec les conneries, etc.
De nombreux liens cassés aussi. Un design obsolète.
Bref y a du boulot !

Je laisse en ligne la toute première publication (une sorte de manifeste) ainsi que la toute dernière en hommage à ce cher Terry Jones récemment disparu.

Alors à très bientôt dans la Décharge 2.0, pour de nouvelles crétineries iconoclastes !


dimanche 26 janvier 2020

Ni !

C'est avec beaucoup de peine et de nostalgie que j'ai appris la mort du comédien Terry Jones, membre éminent de la troupe des Monty Python que je révère depuis mon adolescence.
Il souffrait depuis quelques années d'aphasie primaire, une forme de démence qui prive notamment des capacités linguistiques. Triste, particulièrement pour un acteur et un homme aussi érudit, qui aura partagé sa vie entre faire rire le public et se consacrer à sa passion de l'Histoire (il était spécialiste d'histoire médiévale).



Terry Jones était comme ses comparses un acteur protéïforme et immensément drôle, autant à l'aise dans le rôle de l'anglais moyen que celui de la mégère acariâtre ou du chevalier au ton sentencieux. Les connaisseurs auront bien sûr reconnu l'allusion à quelques-uns de ses rôles phare, comme celui de la mère de Brian de Nazareth dans Life of Brian, ou celui de Sir Bedevere dans Holy Grail (qu'il a co-écrit et co-réalisé avec Terry Gilliam).
Avec sa voix de fausset, il était inimitable et particulièrement hilarant dans les rôles féminins, d'autant plus que son physique n'avait rien d'androgyne.

Il rejoint Graham Chapman dans l'autre monde, et il manquera à tous ceux qui - comme moi - vidèrent sur eux le contenu de leur vessie à chacune de ses apparitions.
Comme le fait remarquer John Cleese : "deux au tapis, il en reste quatre".

So long, Terry !


Cadeaux bonux :

Le trailer de Monty Python and the Holy Grail :




L'inoubliable scène de la sorcière (Monty Python and the Holy Grail)




Mère (juive) de messie : un rôle sur mesure...




Un best-of Terry Jones n'aurait pas de sens, l'intégrale de Terry Jones est le seul best of Terry Jones envisageable. Mais ça ferait un peu long...
Voici quelques compilations et hommages.





Un émouvant hommage de son comparse Michael Palin :


mardi 19 mars 2013

Bienvenue

Ca fait longtemps que je voulais faire un blog, mais jusqu'à présent, je ne savais trop quoi y mettre. J'aurais pu faire un blog sur rien, mais l'un de mes amis faisant plus que moi autorité en la matière, je lui laisserai donc ce soin (il se reconnaîtra).

Ca fait plus longtemps encore que je mets mes modestes compétences graphiques au service de mon talent pour les imbécillités en tout genre. Car voyez-vous, je suis un être fantasque, guère avare de mon temps dans le domaine très sérieux de la déconnade.

Ca se passe toujours de la même façon : une idée naît - parfois dans l'intimité de ma cervelle, parfois collégiale autour d'un verre entre amis - une fulgurance qui généralement me fait rire ou me séduit ; l'idée s'étoffe au rythme des rouages de mon imagination, et bien souvent j'aurais envie de la voir concrétisée mais je sais qu'il n'en sera rien faute de temps, de moyens, voire de courage. Un pur fantasme en définitive.

Pourtant je refuse de lâcher prise, et plutôt que la laisser s'envoler et se dissoudre dans le néant, je donne corps à cette idée sous forme infographique, je lui offre un ersatz de vie. J'y vois une forme de sauvetage... probablement absurde et inutile certes ; pourtant j'aime ces idées comme on peut aimer les vieux livres ou les choses cassées, alors pourquoi ne pas leur offrir une bibliothèque, un coin poussiéreux de musée ou un lit d'hôpital ?

Ainsi naissent affiches de films factices, groupes de rock fantôme et autres logos d'institutions imaginaires. Beaucoup sont truffés de private jokes, j'écarterai donc de ce blog ceux qui sont trop référencés (sinon à quoi bon publier ?)

Voilà donc la raison d'être de ce blog : un dépotoir à idées, un cimetière pour projets avortés, un portfolio fantasmatique. Les idées des autres y auront aussi leur place, avec bien sûr leur accord et en créditant chacun, car même si une idée est vouée à l'inexistence il me semble que la propriété intellectuelle s'applique malgré tout.

J'espère que ce blog vous apportera autant de plaisir à consulter que j'en ai à créer ou rassembler les choses présentées ici.

IADN, mon nouveau blog

 En attendant l'hypothétique résurrection des Cahiers-Décharge, j'ai le plaisir de vous annoncer la naissance de mon nouveau blog IA...